Des signes d’espérance

L’université de la solidarité et de la diaconie qui a rassemblé 250 personnes de Suisse romande à Lausanne les 18 et 19 novembre derniers m’a donné l’espoir d’une communion véritable, à laquelle j’aspire dans notre église, que nous soyons croyants ou en recherche spirituelle. Un tiers des participants étaient des personnes pauvres, et le thème «communion au-delà des maux et des mots» avait été choisi par elles ensemble avec des personnes de l’église catholique.

Des groupes thématiques, créatifs, bibliques, de chant, théâtre forum, se sont succédés durant le week-end. Dans ces groupes et durant les pauses et les repas, nous ne sentions pas les différences entre nous.

Dans l’atelier «Comment aller vers l’autre», les exemples ont fusé de personnes qui osent poser des actes d’ouverture au-delà des préjugés ou des conflits d’idées, prennent le temps du silence, de l’écoute, du dialogue et de la rencontre, à contre courant de notre environnement bruyant, individualiste et accroché aux normes. Par exemple un éducateur social auprès de réfugiés organise des événements collectifs de sport qui les aident à ne pas perdre courage.

Enfin j’ai été saisie une fois de plus de combien Dieu est d’emblée proche  de ceux qui ont une foi sans détours, au-delà des connaissances théologiques. Ceux qui me disent : «Dieu m’a toujours donné la main, j’en suis sûr et certain. Autrement, si Dieu n’avait pas été là pour moi, je ne serais plus de ce monde»[1].

Caroline Petitat Robet

[1]Caroline Petitat Robet, Vers l’autre p. 200